samedi 5 octobre 2013

La meute du Phénix t.1 Trey Coleman de Suzanne Wright




Traduit par : Rosz Guillerme
Illustration : Shutterstock
Prix Public : 8,20€
Éditions : Milady
Collection : Bit-Lit
Nombre de pages : 576
Date de publication : 27/ 09/ 2013

Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
Incapable de se transformer en louve, Taryn Warner a toujours été méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston – un Alpha violent et dominateur qui lui promet de la briser – , Taryn refuse de se soumettre.
C’est alors que Trey Coleman, dangereux Alpha connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir – temporairement – à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte aussi des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle…


Merci aux éditions Milady pour cette découverte !

Je pense que la quatrième de couv' se suffit à elle-même, j'ai beau cherché je ne vois pas quel résumé je pourrais faire sans que ça veuille dire la même chose avec des mots similaires...

J'ai apprécié cette lecture, les pages se tournent d'elles-mêmes il est difficile d'arriver à la fin d'un chapitre sans avoir envie de découvrir ce qu'il se passe par la suite. Il est vrai que la relation entre Taryn et Trey est attendue et cousue de fil blanc mais, il n'empêche que l'on prend plaisir à découvrir la façon dont ces deux êtres torturés et finalement fragiles sous leur armure se rapprochent au point de ne plus pouvoir vivre l'un sans l'autre.

L'auteure nous offre les bases d'un univers de métamorphe plutôt basique (c'est répétitif non?) chaque meute possède son territoire, il y a des conflits entre certaines et des alliances entre d'autres. La politique et la hiérarchie et la même que dans toutes histoires du genre avec peut-être un petit quelque chose en plus qui serait le conseil de médiation (je ne sais plus si c'est nommé ainsi dans le livre mais c'est ce don il s'agit) pour tenter de désamorcer les conflits qui ne sont que de petites querelles de testostérones (et ça ne manque pas).

La rencontre, le marché entre Trey et Taryn n'est qu'un alibi, un prétexte pour leur histoire mais, il apporte son lot de rebondissements et de situations humoristiques et de liens amicaux à côtés desquels il aurait été dommage de passer.

Ce que je regrette un peu dans ce roman et vous aller peut-être me trouver rabat-joie ou « prude » ou je ne sais quoi... c'est l'abus du vocabulaire cru. Ce n'est vraiment pas piqué des hannetons (j'ai toujours rêvé de placer cette expression complètement désuète voilà qui est chose faite !! Suis fière =P ) je ne suis pas complètement contre un langage de charretier tant que ça ne tombe pas dans le vulgaire et malheureusement pour moi ici la frontière a été franchie et c'est particulièrement répétitif à croire que l'auteure ne savait plus quoi utiliser comme vocabulaire pour mettre en avant le combat de dominance entre les deux personnages. C'est le point qui m'a le plus dérangé dans ma lecture sans être non plus totalement insurmontable mais vu que c'est une bonne majorité de la lecture c'est tout de même assez important pour le relever.

Et vu que c'est directement lié abordons les scènes sensuelles enfin... sexuelles, c'est connu que les métamorphes ont une sexualité débridés (enfin pas toujours parce que Mercy...) et bien ceux-là ne font pas exception à la règle, avec en plus le « combat » du dominant-dominé pour deux Alpha ça peut être folklo et là encore c'est le langage cru qui m'aura souvent refroidit et en même temps c'est plutôt logique étant donné que les débordements langagier ont majoritairement lieu pendant leurs ébats mouvementés...

Pour ce qui est des personnages en général, ils m'ont bien plu, ils ont tous leur petit caractère et c'est toujours un plaisir de lire des interactions pleines de répartie, d'humour, de blague à deux balles qui pour le coup même si graveleuses m'ont fait rire (alors que c'est pas gagné de me faire rire avec ce type de vannes), Taryn est plein d'ironie, de répartie elle possède un caractère que l'on pourrait qualifier « de merde » (après tout on nous répète sans cesse que c'est une connasse) mais sous cette surface forte elle cache de grandes souffrances, de lourdes blessures, jamais elle ne s'ouvre complètement aux autres car se serait pour elle une preuve de faiblesse à l'instar de Trey, qui n'est pas spécialement loquasse mais son aura suffit à dissuader toute personne de l'approcher et de lui chercher querelle, il est craint et préfère qu'il en soit ainsi, de cette façon personne ne voit à quel point il peut être fragile du point de vue des émotions, il pense ne ressentir aucun sentiment mais, découvrira qu'il se blinde inutilement. Ses deux personnages sont des handicapés des sentiments, voir leur maladresse l'un envers l'autre, les quiproquos qu'ils créent est à la fois touchant et agaçant car c'est ce qui les éloignent pour mieux les rapprocher et d'un autre côté on a envie de leur hurler dans les oreilles pour qu'ils s'expriment clairement et qu'ils arrêtent de tourner autour du pot mais si c'était ça le livre serait plié en 200 pages...

J'ai bien aimé les échanges entre Taryn et Greta, la grand-mère de Trey. Elles ne savent pas se voir sans se jeter des mots à la tête mais, on sent au final qu'elles apprécient cette relation comme elle est, chacun d'elle s'ennuierait sans ces échanges quasi quotidien, on manifeste son intérêt comme on peut ! Et j'ai apprécié les autres membres de la meute, le Bêta, tous les lieutenants si si même Dominic et ses blagues vaseuses, les femmes, enfin Grace et Lydia parce que Selma est détestable et Hope suit Selma les yeux fermés... ainsi que les autres hommes. Une petite meute d'une quinzaine de membres mais unis (ou presque) et j'ai adoré voir l'intégration de Taryn alors que c'était pas gagné vu son héritage familiale... avoir un père connu pour avoir nombres d'ennemis c'est pas évident.

La plume de l'auteure (hors mis le langage sur divers passages on va éviter de revenir là-dessus) c'est fluide, rythmé, comme je le disais au début les pages se tournent rapidement, elle arrive à attirer notre attention du début à la fin sans le perdre (ou très rarement) on se plaît à suivre les aventures de notre couple qui n'aurait jamais dû se croiser, mais le destin est parfois bien taquin !

En conclusion, un premier tome pas totalement dénué de défauts, un univers plutôt basique, des événements que l'on s'attend à voir mais que l'on apprécie quand on les trouve et quand on y pense c'est une recette qui fonctionne bien, un « classique » du genre de la romance paranormale dans la veine de ce qu'on a déjà pu lire, il ne sort pas des sentiers battus mais, on a tout de même hâte de connaître la suite et de faire face à un nouveau couple !

4 commentaires:

  1. je l'ai récupéré à la librairie cette après midi mais je ne sais pas quand je pourrais le lire....

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  2. Je viens de l'acheter et j'ai franchement hâte de le lire ! Il a vraiment l'air pas mal :)

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  3. Il a l'air assez ressemblant à d'autres livres, mais il me tente quand même.
    J'adore les loups-garous.

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  4. Je suis en train de lire et je ne peux que être d'accord avec toi même si suis plus intransigeante que toi sur la qualité de l'histoire (trop banale).
    Ce n'est pas que toi, moi aussi (et d'autre surement) j'ai été refroidis par l'abus de mots grossier... Je ne suis pas prude mais l'auteur a dépassé ma limite. Le livre se lit mais il ne restera pas dans me mémoire quoi ^^

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