mercredi 3 septembre 2014

Anita Blake t.17 Jeux de Fauves de Laurell K. Hamilton





Traduit par : Isabelle Troin
Illustration : Anne-Claire Payet / ©Shutterstock
Prix Public : 25€
Éditions : Bragelonne
Nombre de pages : 575 pages
Date de publication : 29/ 03/ 2013






 C’est le cadeau répugnant d’un vampire tueur en série qui m’a incitée à m’intéresser à Las Vegas. Mais la situation est pire que je ne le pensais : plusieurs officiers de police et un exécuteur ont été assassinés. Épaulée par trois marshals, dont l’impitoyable Edward, je dois mener l’enquête. Heureusement qu’il est là pour couvrir mes arrières, car tout porte à croire que c’est un tigre-garou qui a fait le coup. Or, ces derniers sont très puissants dans la Cité du péché, ce qui signifie que je risque bien de prendre quelqu’un de haut placé à rebrousse-poil…


Ô joie et grand bonheur, voici enfin un opus où Anita Blake, la seule, l'unique, la VRAIE est de retour !!! On oublie le temps de ces presque 600 pages, sa nature de servante humaine de Jean-Claude, ses triumvirat, tous les hommes de sa vie, on fait fit de l'ardeur, du moins en grande partie, et on retrouve Anita, Marshal Fédéral Spécialisé en surnaturel qui enquête avec la police de Las Vegas, sur le meurtre sanguinaire de plusieurs membres du SWAT Psychique et de l'exécuteur de la ville. Pourquoi Anita est-elle « impliquée » alors qu'elle vit à Saint-Louis ?! Et bien parce que le vampire responsable de ce massacre lui a gentiment envoyé la tête de l'exécuteur de Las Vegas... Elle y retrouve Edward, Olaf et Bernardo, trois autres marshals qui l'aideront (ou pas) dans son enquête, qui la mènera vers des pistes qui la mettront en danger... Vampires, Métamorphes bref, la routine !

Voici donc un volume conséquent où il se passe énormément de choses, nous abordons nombres d'indices, de pistes quant à l'enquête menée par notre héroïne de choc ! Mais elle doit faire face à autre chose qu'à l'enquête, elle doit aussi gérer les rumeurs qui courent sur son compte au sein de la police et/ou de la population Américaine qui est plus ou moins proche du surnaturel en général ^.^ il y a aussi Olaf et son « attirance » légèrement flippante pour Anita, l'ardeur qu'elle gère de mieux en mieux et qu'elle aurait même tendance à oublier, sans oublier celle qui fait son apparition de plus en plus régulièrement, Marmée-Noire... bref elle n'a pas le temps de s'ennuyer et nous non plus !

C'est assez complexe de parler de ce tome sans trop en révéler, il se passe tellement de chose que même faire un résumé est risqué, je pense qu'il faut juste retenir que j'ai retrouvé le plaisir de lire un Anita Blake, je sais que je dis tout le temps que je suis contente de retrouver l'univers créé par l'auteur mais ici, c'est l'univers des débuts dont on s'approche de nouveau, avec la touche charnel qui est inévitable avec l'ardeur, mais ce n'est pas le point central, il n'y est fait mention que deux ou trois fois, même s'il est possible que je minimise, c'est l'impression que j'ai eu. On se concentre vraiment sur l'enquête et c'est juste un vrai bonheur, les hommes de sa vie son vraiment au second voir au troisième plan, je suis toujours fan de Micah et Nathaniel, j'apprécie les voir dans un volume mais, pour une fois en être éloigner et se focaliser davantage sur Anita et sa vie professionnelle c'est comme une bouffée d'air frais au milieu d'un centre commercial un weekend avant noël (je cherche plus poétique mais, j'aime bien cette image (je n'aime pas les centres commerciaux en pleine affluence, ça m'angoisse)). Bref vous aurez compris que j'ai vraiment adoré ce tome, je regrette juste la fin qui se passe à une vitesse vertigineuse et avec des points assez « étranges », genre de chantage par de l'action ou vérité (sans la vérité) qui tourne (forcément) autour du sexe pour libérer des otages, oui euh... bref.
La plume de l'auteur est toujours aussi addictive, mais ça je l'ai dit dans la chronique précédente qui portait sur le tome 16.

Côté personnage, on ne va pas s'éterniser sur Anita c'est une héroïne que j'apprécie même si parfois elle m'agace, j'arrive pas a avoir UN mec et elle, elle a bien une dizaine non mais... =P plus sérieusement, quand l'ardeur n'est pas trop présente et quand elle ne pense pas qu'aux hommes de sa vie je l'adore, dans le cas contraire, je l'apprécie mais je préfère me concentrer sur une intrigue réelle que sur des déboires sentimentaux...

Edward et Olaf !! Ha comme j'ai aimé retrouver le premier, c'est vraiment un personnage phare de la saga, il est juste énorme ! On sent qu'il tient à Anita et plus encore dans ce tome, même si on sent que s'il devait y avoir confrontation, l'un d'eux ne s'en sortira pas ! Quant au second, il est toujours aussi effrayant, n'oublions pas que c'est un sociopathe, tueur en série qui est mystérieusement tombé amoureux d'Anita et qui tente de lui prouver de façon... juste flippante « autopsions un cadavre ensemble, tu verras c'est trop sexy d'avoir les mains dans les entrailles d'un type » vive les préliminaires dans la tête d'Olaf ! Néanmoins, j'apprécie ce personnage, j'ai un faible pour les psychopathes, parce que même Edward il faut l'avouer il n'est pas net !

On rencontre et retrouve des tigres-garous qui prennent plus d'importance depuis plusieurs tomes, car ils ont un lien direct avec Marmée-Noire et les souches de métamorphes que contient le corps d'Anita. Pour les autres personnages, je vous laisse les découvrir.

En conclusion, un tome qui me réconcilie avec la saga même si, nous ne sommes pas vraiment fâchées, je prends toujours beaucoup de plaisir à retrouver l'univers et les personnages créés par l'auteur, mais il est vrai que depuis l'ardeur, j'ai un peu plus de mal à me précipiter sur les suites. Celui-ci est vraiment au dessus du lot, depuis le temps que j'aspire à retrouver Anita des débuts, voilà qui est fait, en partie, un peu de nécromancie ne serait pas de refus ! Maintenant j'ai un peu peur de lire la suite de peur d'être déçue mais, je verrais bien... plus tard !

1 commentaire:

  1. J'ai hélas abandonné cette série il y a un bail alors que j'étais fan... trop axée sur le sexe. Mais ta chronique me donnerait presque envie de m'y remettre!

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