mardi 26 avril 2016

La Marque de Anne Bardelli




Illustration : Erica Petit
Prix Public : 13,90€ (papier) 3,99€ (numérique)
Éditions : Du petit caveau
Collection : Sang Neuf
Nombre de pages : 183 pages
Date de publication : 15/ 03/ 2016
ISBN : 978-2-37342-015-9





 Alors qu’elle rentre pour les vacances de Noël, Léa Bacal, une jeune étudiante, découvre sa famille massacrée.

Des années plus tard, afin d’exorciser sa douleur, elle est devenue membre du GIAR, le Groupe d’Intervention Anti-Renégat, un organisme qui se charge d’éliminer les vampires et autres créatures qui ne rentrent pas dans le rang.

Qui est ce type étrange qu’elle croise lors de ses enquêtes ? Aurait-il une relation avec celui qui a causé la mort des siens six ans plus tôt ?


Merci à Kailyn et les éditions de m’avoir permis de découvrir cette nouvelle saga qui promet d’être riche en action, en émotion et humour.

Léa Bacal était une jeune étudiante, quand elle rentre chez elle pour les Vacances de noël, elle découvre que sa famille a été assassinée par un psychopathe vampirique et apprend que son père travaillait pour une organisation qui chasse les vampires et autres créatures surnaturelles qui transgressent la loi et se permettent de tuer des humains.
6 ans plus tard nous retrouvons Léa, qui brisé par la douleur a complètement changé de voie et a décidé de rejoindre le GIAR, à l’instar de son père, dans l’espoir de retrouver un jour le meurtrier de sa famille et la venger. Mais elle doit aussi s’occuper d’autres affaires, avec toujours la même hargne et son humour grinçant. Mais un jour une enquête l’amène sur la piste du tueur tant rechercher, elle fera alors des rencontres et des découvertes qui changeront une fois encore sa façon de voir le monde.

L’auteur nous met dans l’ambiance dès le début, de l’arrivée de Léa dans sa ville natale à la macabre découverte de sa famille, son humour décalé est déjà présent même si moins piquant que par la suite. L’émotion est présente rapidement, on se laisse entraîner par la douleur et la rage de Léa, l’empathie et la personnification sont facilitées par l’âge de l’héroïne et son histoire, ne peut qu’être touchante. Vous aurez compris que j’ai aimé le personnage de Léa, son histoire, son caractère, sa fragilité qu’elle cache par tous les moyens et son humour, c’est un vrai point fort pour le roman, ce qui tombe plutôt bien, vu qu’on la suit du début à la fin. 

Au fil des pages elle rencontre, un personnage masculin très mystérieux, Hunter, il ne dit que rarement des choses sur lui, sa nature reste un mystère pour Léa et donc pour nous, pendant un bon moment même si les théories ne manquent pas. J’ai apprécié Hunter, même si j’ai trouvé quelques défauts dans sa façon d’être amené par l’auteur, une impression de manque de lignes, sa rencontre avec lui n’est pas décrite, elle est même carrément passée sous silence, son histoire ne nous est pas contée, j’ai vraiment eu l’impression qu’il me manquait des pages dès que l’on faisait mention de Hunter, ce qui m’a un peu dérangé.

L’histoire m’a plu, j’ai apprécié suivre Léa dans l’enquête qui lui tient tellement à coeur, on a vraiment envie qu’elle finisse par trouver la paix pour enfin pouvoir avancer, même si elle ne pourra jamais tourner la page. Le vilain de l’histoire est vraiment un psychopathe, et comme par hasard il se trouve que c’est le plus puissant vampire que Léa n’ait jamais rencontré, la confrontation pourrait donc s’avérer difficile et même fatale. 

La plume de l’auteur est simple et directe, on ne tourne pas cent sept ans autour du pot et c’est assez appréciable, pas de descriptions inutiles d’une dizaine de pages, même si cela lui a peut-être desservi en ce qui concerne Hunter, mais je ne vais pas le répéter, ce n’est pas non plus le point central du roman. J’ai par contre relevé quelques petites erreurs, comme une confusion de prénom dans les chapitres 15 et 16, ainsi qu’une phrase commencée mais non terminée à la fin du chapitre 19, à part cela, je n’ai pas grand-chose à redire quant à l’écriture de l’auteur, c’est très rythmé entre humour, action et émotion, j’ai vraiment aimé la dernière scène, je l’ai trouvé très douce qui apaise le lecteur après le rythme effréné des chapitres précédents. 

En conclusion, un titre de bit-lit agréable et appréciable à lire, un moment de détente qui allie tout ce qu’il faut pour plaire au lecteur, une héroïne forte mais fragile, des beaux garçons, des vampires et d’autres créatures qui sont également de passage. Mais également de l’humour piquant, grinçant comme je les aime, et surtout la présence d’émotions en tous genres, on reste en lien et dans l’empathie avec les émotions de Léa, c’est vraiment un point que j’ai aimé. J'ai retrouvé une peu de Chasseuse de la nuit dans ce titre, certaines caractéristiques des vampires, l'histoire de Hunter, ça ne m'a pas dérangé mais les similitudes sont présentes. Je vous recommande cette série qui est très sympa et que je suivrais avec plaisir.

1 commentaire:

  1. Bonjour, et merci pour cet article ! Effectivement, il y a eu un bug dans l'ebook, avec une fin de chapitre qui a "sauté", le problème est résolu par l'éditeur ! Cordialement, Anne B.

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